Responsable

 

Dr. Mayeul Collot, Directeur de Recherche CNRS

Mayeul Collot est né à Vichy, en France, en 1980. Il a d'abord travaillé sur la chimie des oligosaccharides à l'École Normale Supérieure de Paris avec le Dr Jean-Maurice Mallet, où il a obtenu son doctorat en chimie moléculaire de l'université Pierre & Marie Curie (Paris, France). En 2008, il a rejoint le groupe du Professeur Peter H. Seeberger à l'ETH Zurich (Suisse) et à l'Institut Max Planck de Berlin (Allemagne) pour travailler sur la synthèse automatisée de glycosaminoglycanes sulfatés. En 2010, son intérêt s'est porté sur un autre domaine de recherche visant à développer des sondes moléculaires et nano-fluorescentes. Depuis lors, et après avoir rejoint le CNRS en 2013 (Strasbourg, France), il développe des outils fluorescents, des systèmes fluorogènes et des photoswitchers pour la bioimagerie. Mayeul dirige l'équipe "Chimie des Systèmes Photoresponsifs" à l'UMR7199 de l'université de Strasbourg. Ses recherches, soutenues par une ANR jeune chercheur (ANR JCJC 2019), des subventions nationales (ANR) et un prix CNRS (médaille de bronze), visent à développer des outils de bioimagerie fluorescents efficaces pour les sciences de la vie. Mayeul est spécialisé dans la conception et la caractérisation de sondes fluorescentes ciblées, et a déjà lancé trois de ses sondes sur le marché (Calcium Ruby-Nano, MemBright®, LipiBright®).

 mayeul.collot[at]unistra.fr

 @Mayeul_Collot

Publications

 

Ingénieurs

 

Dr Lucille Weiss

Après l’obtention de son doctorat à l’Université de Strasbourg, réalisé au LIT (UMR 7200), où elle a développé de nouvelles sondes fluorescentes pour la détection et l’analyse de bactéries en milieux complexes, Lucille a rejoint le groupe CSP (UMR 7199) en tant que postdoctorante. Elle travaille sur un projet financé par l’IdEx « Attractivité », visant à développer des sondes fluorescentes photomodulables pour des applications en bioimagerie.

 lucilleweiss[at]unistra.fr

Doctorants

Yu Qiu

J'ai obtenu mon master à l'Institut de Materia Medica de Shanghai, en Chine. Mon projet de doctorat porte sur le développement de copolymères à blocs sur mesure à base de polymères biodégradables, en particulier la polycaprolactone (PCL) et le polylactide (PLA), incorporant du polyéthylène glycol (PEG). Ces copolymères sont conçus pour améliorer les profils de libération contrôlée des médicaments dans diverses applications thérapeutiques. Le marquage par fluorescence de ces polymères permettra de mieux comprendre leur comportement après formulation et lors de la libération des médicaments. Les principaux objectifs sont de synthétiser des copolymères biocompatibles, de caractériser leurs propriétés et d'optimiser les profils de libération des médicaments pour une diffusion contrôlée et prolongée, la fluorescence jouant un rôle clé dans l'évaluation de la dynamique de libération.

 yuqiuspu[at]gmail.com

Valentine Le Berruyer

Mon projet se concentre sur la photomodulation des sondes fluorescentes pour la bioimagerie avancée. Je travaille principalement sur le mécanisme appelé "photo-oxydation dirigée", qui permet le développement de sondes photoactivables et photoconvertibles. Mon objectif est de démontrer que ce mécanisme, établi par notre équipe, est applicable à un grand nombre de fluorophores. Les sondes présentant des propriétés de photomodulation sont caractérisées par spectroscopie d'excitation laser et sont ciblées vers divers organelles pour la bioimagerie avancée, y compris la microscopie à super-résolution.

 valentine.le-berruyer[a]etu.unistra.fr

 Valentine Le Berruyer

Sophie Walter

Mon projet de thèse s'intitule "Cartographie 3D de la dynamique du CO2 et du pH dans le cerveau normal et pathologique". Le projet fait partie d'un projet collaboratif avec l'équipe de Serge Charpak (Institut de la Vision, Paris) visant à étudier le rôle du CO2 et du pH dans le couplage neurovasculaire. Le rôle de notre équipe est de développer des sondes fluorescentes compatibles avec la microscopie multiphotonique et in vivo, qui seront ensuite utilisées par notre partenaire sur des modèles murins. Nos sondes doivent être, d'une part, sensibles aux variations de pH dans le sang et, d'autre part, sensibles à l'augmentation de la concentration de CO2 dans le sang.

 sophie.walter4[a]etu.unistra.fr

 Sophie Walter